A propos, savez-vous pourquoi on appelle cette brioche le "chinois" ? Son véritable nom, d'origine alsacienne est le Schneckenkuchen, et signifie "gâteau en escargots". Ce nom semblait totalement imprononçable pour son premier importateur français qui répliquait à son fournisseur "de toute façon, pour moi, c'est du chinois !" ; le terme « chinois » serait alors resté pour le désigner. Une autre hypothèse serait que cette brioche aurait pour origine une pâtisserie traditionnelle chinoise, le Ye si naiyóu bao, une brioche garnie d'une crème à la noix de coco. Pour finir, la brioche pourrait s'appeler ainsi car elle contenait dans sa recette d'origine des chinois, sorties de petites oranges amères confites.
Bref ! Si le doute subsiste quant à l'origine de son nom, on s'accorde facilement sur le principe qu'elle est tout simplement irrésistible !
280 g de farine
6 g de sel
30 g de sucre
12 g de levure
140 g de beurre
1/2 cc de poudre de vanille
Dissoudre la levure dans environ 3 cs d'eau tiède. Remuer et verser la totalité de la farine. Par-dessus la farine, ajouter le sel, le sucre et 2 oeufs.
Attendre 5 min afin que la levure soit bien diluée puis commencer à pétrir. Ajouter l'oeuf entier restant, pétrir 5 à 10 min puis ajouter le beurre coupé en dés. Pétrir une dizaine de minutes, la pâte doit être lisse et se décoller de la paroi du bol. Rassembler la pâte en boule à l'aide d'une maryse ou d'une corne.
Couvrir le bol d'un torchon et laisser la pâte lever 1h30 à 2h dans un endroit tiède : près d'un radiateur ou dans le four chauffé à 40°C puis éteint.
Pendant la pousse, réalisez la crème pâtissière : vous pouvez tout-à-fait opter pour une crème pâtissière classique !
1 oeuf
25 g de poudre à crème ou Maïzena
250 g de purée de litchi
20 g de beurre
25 g de sucre (ou 12 g de Délisucré)
1/2 gousse de vanille
Chauffer la purée de fruits avec la gousse fendue et grattée. Parallèlement fouetter l'oeuf avec le sucre puis ajouter la poudre à crème. Délayer avec la purée de fruits chaude puis transvaser le tout dans la casserole. Faire cuire tout en fouettant jusqu'à ce que la crème épaississe, après le premier bouillon la crème est cuite. Continuer à fouetter hors du feu et ajouter le beurre. Verser dans un bol propre, filmer et rafraîchir 1h au moins.
Rompre la pâte à brioche avec le poing pour la dégazer puis déposer le bol au frais pour le pâte se raffermisse et soit plus facile à travailler.
Pour faciliter le démoulage, chemisez votre moule ou cercle de papier cuisson.
Sortir la pâte à brioche du réfrigérateur et la peser : conserver un quart de la pâte et déposer le reste de nouveau au frais.
Etaler le petit pâton à la taille du moule ou du cercle (moule à cake ou cercle de 20 cm de diamètre). Réserver.
Placer le second pâton refroidi sur le plan de travail ou une feuille Silpat farinée. L'abaisser en un rectangle de 25 x 35 cm environ. Détendre la crème pâtissière au fouet pour lui rendre son onctuosité puis l'étaler sur toute la surface de la pâte. Verser le reste de crème sur le fond de pâte réservé et l'étaler en évitant d'aller sur les bords.
A cette étape, vous pouvez parsemer la crème de pralines roses (moi j'ai oublié !) avant de la rouler dans la longueur, pour obtenir un rouleau d'environ 35 cm. Si la pâte est trop collante, réserver votre rouleau au congélateur une dizaine de minutes.Placer le moule dans un endroit tiède pour procéder à une seconde pousse. Au bout d'1h à 1h15, lorsque la brioche est bien gonflée et qu'elle remplit bien le moule, préchauffer le four à 180°C et dorer la surface à l'aide d'un pinceau, avec du jaune d'œuf dilué dans un peu d'eau. Parsemer de pralines roses ou de sucre en grains puis enfourner la brioche pour 25 à 30 min.
Laisser la brioche refroidir puis la conserver dans une boite hermétique ou un sac alimentaire, à congélation par exemple.
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